LE BONNET

 

 

   QUI S'Y CACHE ?

 

 

 

L' ÉLECTRONIQUE DANS LA PEAU (1)

  

Les tatoos 2.0 débarquent.

 

Autrefois, les tatouages étaient un truc de bikers, n'est-ce pas Johnny? de bad boys, voire de butch. Ils étaient l'apanage du grunge, du punk, de l'antisocial voyou et un peu crade. Plus le corps était peint, plus il faisait peur. Aujourd'hui, à l'heure du trash chic, les bras tatoués de camionneur sont devenus la signature ultime des it-girls rock et bravaches. La tendance s'est imposée crescendo. Elle a émergé il y a une quinzaine d'années, entre  autres, chez les jeunes filles plutôt rangées, bien décidées à assombrir leur look: à côté de leur nombril piercé, on vit apparaître de minuscules tatoos-une étoile, un cœur, un idéogramme, qu'elles montraient fièrement en soulevant leur tee-shirt. Mais depuis ...

Inspirés par la mode des tatouages, des chercheurs du MIT et de Microsoft ont mis au point des décorations corporelles communicantes. Elles peuvent faire office d'interface tactile et servir, par exemple, à contrôler la musique de son smartphone.

Elles ont aussi la capacité de stocker des informations, en incorporant une puce NFC, et peut être utilisée comme moyen de paiement.

  

Virusaclous

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L' ÉLECTRONIQUE DANS LA PEAU (2)

 

Salon du tatouage:

 

La modification rituelle de l'apparence extérieure du corps chez l'homme est connue depuis la plus haute antiquité.

Les raisons qui ont amené les hommes à fixer des signes indélébiles dans leur chair sont nombreuses et dépendantes du contexte culturel. L'homme de la préhistoire, soumis à une vie éprouvante du fait des multiples dangers qu'il devait affronter, l'homme de la préhistoire avait besoin d'un lien concret avec les puissances surnaturelles.

Les tatouages ont constitué ce lien, d'autant plus efficace qu'il était indélébile.

D'ailleurs le mot « tatouage », créé au siècle dernier est unbon exemple du besoin de l'homme d'un lien entre lui et les puissances extérieures.

 « Tatouage » associe deux mots maori: ta ou « dessin » et Atouas, sorte d'ange gardien divin. Ainsi s'expliquerait le pouvoir préventif ou thérapeutique deces tatouages à la tempe pour les céphalées, aux articulations pour les arthroses etc...La motivation esthétique et érotique des tatouages est également et fort soutenue par de nombreux auteurs.

 
 
BIEN , BIEN LOIN DES INFOS CI-DESSOUS

Ces dernières années, la technologie portable ou mettable (wearable dans la langue de Shakespeare) a explosé. Du Band de Microsoft, à la Apple Watch jusqu’aux lentilles détectant le diabète des laboratoires Google, toutes les grosses compagnies investissant sur le futur sont d’accord pour affirmer que la technologie wearable est la prochaine étape dans l’évolution du portatif. Cependant, comme le projet Underskin de Gadi Amit, les « Tech Tats » vont plus loin car il n’est plus question de technologie portée mais intégrée à même la peau.

Tatouage suveur

 

Chaotic Moon a dans son collimateur deux objectifs principaux :


Le premier est médical et vise à développer des tatouages intelligents qui pourraient effectuer des diagnostics médicaux sur leur porteur afin de les transmettre directement à leur médecin. Une bonne nouvelle pour les hypocondriaques et tous les réfractaires aux salles d’attentes infestées de germes.

Le deuxième objectif est quant à lui commercial et pratique :
Commercial, puisque la puce intégrée dans le tatouage pourrait permettre des transactions sans faire appel au support matériel que pouvait constituer un chéquier ou une carte bleue. Et pratique, puisque si l’on pousse le raisonnement un peu plus loin, beaucoup d’autres informations pourraient potentiellement être stockées dans cette puce : une carte d’identité, une carte vitale et même un badge d’accès qui vous permettrait de vous frayer un chemin dans la jungle du bureau sans jamais sortir les mains des poches.

Une bien belle technologie, porteuse d’espoir mais aussi de peur lorsque l’on pense aux dérives que de telles pratiques pourraient entraîner.

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    - Mais ce n'est pas une tête de loup!

          Ceci n'a rien d'un loup, vraiment, ni de sa tête!...

 

          Habitant au plafond de la bibliothèque,

          Cette araignée avait des notions de tout,

                  Et se piquait de tout connaître.

           Une tête de loup? Est-ce que la soubrette

                  Croit l'araignée une  bête, aussi bête?...

               Une tête de loup!...Elle va un peu fort!...

                  Mais cela n'a aucun rapport!...

                  Et en personne renseignée,

                           L'araignée 

                  Décrit avec force détails

           Le véritable loup, la terreur du bercail;

                   Elle explique

                   Ses yeux obliques

            Et droite son oreille et son museau pointu,

                Puis, sur sa queue aux poils touffus,

                Sur la couleur de son pelage,

                Roux en été, blanc aavec l'âge,

                La savante ne tarit plus.

           C'est au moment qu'elle disserte,

           Que, portant à bon droit ou non

            De la tête du loup le nom,

            Long emmanché, le balai rond

                  De la soubrette

             Atteint notre araignée et l'écrase au plafond.

 

           Apprendre tout et tout savoir de source sûre,

                 Voilà qui doit nous rendre satisfaits:

                              Parfait!

          Mais crains l'heure qui vient où tu n'en auras cure,

                  Où tu t'aperçois qu'en effet

                  Le nom du mal et sa nature

                  Importent moins que ses effets.

              FRANC-NOHAIN

          

 

 

Le côté obscur des LED

Les diodes électroluminescentes, qui dispensent une lumière très intense et contenant davantage de bleu, seraient plus toxiques pour la rétine que les ampoules classiques.

Elles consomment peu, ne chauffent pas, sont très résistantes et offrent des durées de vie spectaculaires de plusieurs dizaines de milliers d'heures: les diodes électroluminescentes, ou LED (acronyme anglais), ont peu à peu envahi notre quotidien. On les retrouve dans les phares de voiture ou dans l'éclairage public, les lampes de poche ou les luminaires d'intérieur. Cette nouvelle technologie est-elle pour autant dénuée de risques?

En 2010, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) avertissait sur leur luminosité très intense, potentiellement aveuglante (à illumination égale, une LED est bien plus compacte qu'une ampoule classique, donc plus brillante), et sur la forte proportion dans leur spectre lumineux de bleu, nocif pour la rétine. L'Anses pointait alors l'absence de réglementation adaptée à cet éclairage particulier.

Cinq ans plus tard, le vide juridique reste béant. Pire, une nouvelle étude menée par une équipe de l'Inserm et publiée au printemps dans la revue Free Radical Biology and Medicine est venue raviver les craintes existantes. Alice Torriglia, chercheuse Inserm au Centre de recherche des Cordeliers à Paris, et son équipe ont montré que la toxicité de LED commerciales communes était considérablement plus élevée que celle des néons… sur les rats albinos.

Dégradation de cellules

«Il ne faut que quelques heures d'exposition pour observer sur la rétine de ces animaux très fragiles des dégradations que l'on obtient en quelques jours d'exposition aux néons, s'inquiète la chercheuse. Nous n'avons évidemment pas des yeux de rats albinos, heureusement, mais les mécanismes physico-chimiques à l'œuvre restent similaires. Il faut rester très vigilant sur la toxicité potentielle des LED pour l'œil humain dans la mesure où elles seront bientôt omniprésentes.»

En l'occurrence, c'est le rayonnement bleu, dont les longueurs d'onde sont comprises entre 400 et 450 nanomètres, qui pose problème. «Cette lumière est plus énergétique que le rouge et le vert et il y en a bien plus dans les LED que dans les ampoules classiques, reconnaît Serge Picaud, responsable de l'équipe de pharmaco toxicité rétinienne à l'Institut de la vision, à Paris. Ce rayonnement bleu présente en plus la particularité d'être capté par des dérivés de pigments visuels qui vont transmettre cette énergie à l'oxygène, ce qui va favoriser l'oxydation de certains lipides ou protéines et provoquer ainsi la destruction ou la dégradation de cellules de la rétine.»

S'il y en a trop, les cellules qui font le ménage dans l'œil vont avoir de plus en plus de mal à effectuer correctement leur travail. «Lorsque les cellules dégradées deviennent trop nombreuses, cela peut conduire à un obscurcissement du centre du champ de vision, une maladie bien connue sous le nom de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), rappelle Alice Torriglia. Il ne faudrait pas que l'on voit une explosion de cette maladie dans dix ou vingt ans parce que l'on n'a pas pris les précautions qui s'imposaient.» L'exposition de plus en plus importante des enfants, dont le cristallin très transparent ne filtre que très peu le bleu, contrairement à celui des adultes, est une source d'inquiétude supplémentaire.

Un tiers du marché

«Il ne faut pas non plus dramatiser, tempère Serge Picaud. Toute source de lumière peut être toxique pour l'œil, c'est une question d'usage. Comme les LED sont plus brillantes, il est désagréable de les regarder directement, ce qui limite probablement leur toxicité. Il serait néanmoins bon que leur dominante bleue puisse être limitée et que le grand public soit mieux informé qu'aujourd'hui.» Les LED «chaudes», plus prisées en Europe, sont par exemple moins nocives a priori que les «froides» qui dominent les marchés asiatiques.

À l'association française de l'éclairage (AFE), on se dit conscient du problème. «En France, les LED ne représentent aujourd'hui qu'un tiers environ du marché, contre 80 à 90 % au Canada, par exemple, explique son délégué général Alain Azaïs. L'absence de réglementation claire n'est pas rassurante pour les consommateurs.»

Les nouvelles études de toxicité, ainsi que les progrès effectués par les fabricants, conscients de la nécessité de rassurer les acheteurs, poussent aujourd'hui l'Anses à réaliser un nouveau rapport d'expertise. Les premières réunions sont prévues dans les semaines à venir. Il faudra au moins douze à dix-huit mois pour que l'agence publie ses nouvelles recommandations. L'AFE espère que les discussions aux échelons international, européen et national auront d'ici là donné lieu, dès 2016, à des réglementations plus appropriées sur cette source de lumière pleine d'avenir.

 

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